L'OMEP au Comité de Liaison des ONG : 17-19 décembre 2024 « Renforcer les capacités daction » 

Le Comité de Liaison ONG-UNESCO, réuni du 17 au 19 décembre, a rassemblé des ONG en partenariat officiel pour renforcer leur collaboration avec l'UNESCO. Les discussions ont porté sur des thèmes clés tels que l'éducation, la culture, l'intelligence artificielle et les sciences, mettant en lumière les succès, défis et recommandations pour intensifier l'action collective, avec des élections marquant un renouvellement stratégique de la gouvernance.

Mardi 17 décembre 

La conférence a été inaugurée par Xing Qu, Directeur général adjoint de l'UNESCO, S.E. Ambassadrice Simona-Mirela Miculescu, Présidente de la Conférence générale de l'UNESCO, et Nick Newland, Président de la Conférence internationale des ONG. Ils ont souligné limportance cruciale de la coopération entre lUNESCO et les ONG, qui permettent une action mondiale face à des défis tels que le dérèglement climatique, les conflits, la pauvreté, la révolution numérique et les migrations forcées.

 

Xing Qu, Directeur général adjoint de l'UNESCO

Programme et budget 2026-2029

Le programme de la conférence et le budget 2026-2029 ont été présentés par le président de la conférence et Jullien Pellaux, directeur de la Division des Partenariats de lUNESCO. Ils ont insisté sur la nécessité dassurer linclusivité, notamment via un soutien financier aux participants venant de régions éloignées. Dans un contexte mondial polarisé et marqué par un espace de débat restreint, il est impératif daccélérer les efforts pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Les ONG jouent un rôle stratégique en apportant des connaissances locales, en renforçant la redevabilité et en soutenant le multilatéralisme.

 

TABLE RONDE  1 - La priorité Afrique : considérer leur capacité d’action 

Lors de cette table ronde, les différents intervenants ont partagé leur programmes et leur idées pour faire sortir le continent africain de la pauvreté, discuté de l’importance des ONG pour faire le lien entre le société civile et la gouvernance. Mohamed Elfarnawany, directeur de la Division de la Coordination de la Priorité Afrique, a mis en lumière cinq programmes clés pour générer des résultats mesurables sur le continent. Ces initiatives incluent la promotion des universités africaines, lintégration de lhistoire africaine dans les programmes éducatifs, lenseignement de la technologie et de lIA, ainsi que la promotion du développement durable. Les ONG sont essentielles pour maximiser limpact de ces programmes grâce à leur rôle central dans limplication de la société civile. Ensuite, Rosie Agoi, Secrétaire générale de la Commission nationale ougandaise pour lUNESCO, a illustré le rôle des ONG dans l’éducation au développement durable. Elle a décrit les efforts pour former des enseignants et adopter une stratégie d’éducation durable dici 2030. Sans ces ONG, ces progrès auraient été difficiles à réaliser. Judith Awuor Juma, Vice-présidente de la Social Justice League au Kenya, a expliqué que la société civile agit comme un pont entre la gouvernance et la population. Bien que laspiration à atteindre les 17 ODD dici 2030 demeure forte, certains objectifs, comme la paix et l’égalité des genres, restent hors de portée. Elle a évoqué des cibles spécifiques, telles que la fin des discriminations et des pratiques comme les mutilations génitales féminines et les mariages forcés. Finalement, Kitojo Wetengere, Vice-chancelier de lUniversité dArusha en Tanzanie, a plaidé pour inclure les personnes vivant dans la pauvreté dans la co-création des connaissances pour éradiquer ce fléau. Il a également insisté sur la nécessité de rassembler les universitaires africains pour orienter les politiques publiques en sappuyant sur des savoirs locaux.

 

TABLE RONDE 2 - Succès, défis et enseignements tirés

Lors du dialogue collaboratif entre les acteurs clés, plusieurs succès ont été mis en avant. Le groupe de travail sur la Décennie de l'Océan a élaboré un manuel pratique qui définit des défis prioritaires et des exemples de réussite pour renforcer l'engagement de la société civile dans les initiatives liées à l'océan. Le Forum IA & Jeunesse a exploré les opportunités et les défis éthiques de l'intelligence artificielle, en mettant l'accent sur l'inclusivité et le rôle des jeunes dans la création d'une IA au service de la durabilité. Le secteur culturel a également été mis en valeur, démontrant comment la culture peut soutenir l'éducation, l'adaptation au changement climatique et l'autonomisation économique. Enfin, la discussion sur les sciences a souligné le rôle des ONG dans la promotion de la science accessible, inclusive et contre la désinformation.

Cependant, plusieurs défis persistent. L'un des principaux points abordés a été la sous-représentation des ONG dans la planification des événements, limitant ainsi leur capacité à contribuer pleinement. Les inégalités d'accès à la science et à la culture, ainsi que les problèmes éthiques posés par l'IA, sont également des obstacles importants. Parmi les leçons tirées, il a été souligné que l'inclusion précoce des ONG dans la planification est cruciale pour maximiser leur impact. La coopération interdisciplinaire et l'intégration de la culture dans les programmes de développement ont également été identifiées comme des stratégies efficaces pour relever les défis mondiaux. L'accent a aussi été mis sur l'importance de promouvoir une culture scientifique inclusive et accessible à tous.

 

Dialogue avec les secteurs de programme de lUNESCO 

Lors de la session sur le secteur de l’Éducation, Stefania Giannini, Directrice générale adjointe pour l’Éducation à lUNESCO, a présenté les défis actuels auxquels l’éducation est confrontée, notamment les changements climatiques, les conflits violents et les migrations forcées. Alors que 251 millions denfants sont non scolarisés, que 344 millions denfants n’ont pas les compétences de base en lecture et calcul et que 37 millions denfants sont privés d’école à cause de crises (conflits, catastrophes naturelles, etc.), elle souligne l'importance de l'éducation en tant que réponse potentielle à ces crises, en mettant l'accent sur deux domaines clés : l’éducation à la paix et l'éducation verte. Des exemples comme ceux de la Colombie et du Rwanda illustrent comment l'éducation peut promouvoir la réconciliation et la mémoire historique. Parallèlement, des initiatives comme les écoles vertes et l'adaptation des programmes scolaires à la réalité climatique visent à préparer les jeunes à un avenir durable.

 

Cecilia Barbieri a présenté le cadre de lUNESCO pour l’éducation à la paix, aux droits humains et au développement durable, en soulignant limportance de lapprentissage tout au long de la vie et de l’éducation à la pensée critique. La collaboration avec les ONG a été mise en avant, notamment à travers des initiatives comme le Prix UNESCO-Japon pour l'éducation au développement durable. Les ONG participantes ont partagé des projets sur l’éducation verte, la durabilité et l'inclusion, démontrant l'importance de partenariats pour transformer l’éducation. En conclusion, l’éducation joue un rôle central dans la création de sociétés inclusives et résilientes, et la coopération avec les ONG est essentielle pour répondre aux défis mondiaux.

Ainsi, le secteur de l’éducation est un pilier central pour répondre aux défis mondiaux. Laccent mis sur l’éducation à la paix et au développement durable, avec des initiatives comme les écoles vertes et les programmes d’éducation artistique, démontre limportance dune approche intégrée. La collaboration entre lUNESCO et les ONG est cruciale pour transformer l’éducation et construire des sociétés inclusives, résilientes et durables.

Dialogue stratégique du Groupe de travail « Jeunesse »

Le dialogue stratégique du Groupe de travail Jeunesse de l'UNESCO a mis en avant les priorités du programme Jeunesse, avec un focus sur l'inclusion des jeunes dans les initiatives de l'Organisation. Maria Kypriotpou, spécialiste associée du programme Jeunesse, a souligné l'importance de considérer les jeunes comme des acteurs clés du changement, avec un rôle actif dans les projets de l'UNESCO. Ce dialogue a exploré quatre priorités stratégiques : la promotion de la connaissance produite par les jeunes, la compréhension des politiques affectant directement les jeunes, le soutien aux initiatives menées par des jeunes, et le renforcement des réseaux jeunesse pour garantir leur inclusion dans les processus de prise de décision.

Les discussions ont mis en lumière des initiatives spécifiques, comme celle soutenant les jeunes chercheurs en Afrique sur des sujets climatiques, et ont encouragé la collaboration entre les jeunes et les institutions. Les participants ont souligné l'importance de renforcer les capacités des jeunes, en particulier en Afrique, et de soutenir leur leadership et leur participation dans des projets concrets. Ils ont convenu que des politiques inclusives et un soutien aux actions des jeunes sont essentiels pour maximiser leur impact et leur rôle en tant qu'agents de changement dans la société mondiale.

Mercredi 18 décembre

TABLE RONDE -  « Genre et égalité - 30 ans après Pékin »

Lors de cette table ronde, les intervenant ont exploré les avancées et défis actuels en matière d'égalité des sexes, en particulier face à de nouvelles problématiques comme les violences sexistes facilitées par la technologie. Bien que la déclaration et le programme d'action de Pékin demeurent des références importantes, les progrès restent lents et, dans certaines régions, en recul. L'impact de la cyberviolence, où 85% des femmes sont victimes de violences en ligne, a été mis en lumière, avec des exemples tels que les deepfakes pornographiques visant spécifiquement les femmes. Christina Kokkinakis a souligné la nécessité d'une coopération accrue avec les entreprises technologiques et le soutien aux ONG pour contrer ces violences.

 

Les interventions ont mis en évidence des défis spécifiques à différentes régions et secteurs. Begoña Lasagabaster a déploré les reculs en Afghanistan et en Iran, notamment en ce qui concerne l'accès des femmes aux postes décisionnels, et a appelé à une approche inclusive des femmes dans les nouvelles technologies. Bhavani Rao a abordé les efforts de changement culturel en Inde pour réduire les violences sexistes, tout en soulignant les effets du patriarcat sur la santé mentale des hommes. Sharola Odipo a évoqué le potentiel de l'IA pour prévenir les violences domestiques, tout en alertant sur les risques des biais algorithmiques et de l'accès limité des femmes à Internet. Enfin, Keithlin Caroo a présenté des initiatives en Caraïbes visant à autonomiser les femmes rurales grâce à des plateformes numériques, soulignant l'importance dune approche inclusive pour répondre aux défis liés à la violence, la pauvreté et le changement climatique. La conclusion a mis en exergue la nécessité d'une coordination renforcée entre gouvernements, entreprises et société civile pour élaborer des solutions holistiques et adaptées aux réalités locales, afin datteindre l’égalité des sexes.

 

Participation des ONG et perspectives culturelles au sein des initiatives UNESCO

Lancement du manuel pour la participation des ONG dans la décennie de locéan

La décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2026-2035) a été lancée pour renforcer les connaissances et les solutions nécessaires pour connecter les individus et les océans. Ce programme vise à mobiliser non seulement la communauté scientifique, mais aussi les acteurs de la société civile, y compris les ONG, qui jouent un rôle crucial dans ce processus.

Le manuel, présenté lors de cet événement, a été élaboré par un groupe de travail composé de 18 ONG provenant de 14 pays. Il sert de guide pour encourager et structurer la participation des ONG dans cette initiative mondiale. Lobjectif est de combler les lacunes de connaissances et de renforcer le soutien, notamment pour les pays en développement. Le manuel découle des discussions tenues lors de la Conférence de la Décennie des Océans à Barcelone en avril 2024, qui a marqué un jalon clé dans la coordination des efforts pour un impact collectif.

Alison Clausen, coordinatrice adjointe mondiale de la Décennie des Océans, et Teresa Kennedy, vice-présidente du Comité de Liaison ONG-UNESCO, ont souligné limportance des partenariats intersectoriels pour maximiser les bénéfices de cette initiative, en insistant sur la nécessité de renforcer les capacités locales et de mobiliser des ressources pour un engagement global.

 

Secteur de la culture : Vers MONDIACULT 2025

La culture est un moteur essentiel du développement durable, de la cohésion sociale et de la résilience face aux crises. Selon Ernesto Ottone, Sous-Directeur général pour la culture de lUNESCO, la culture transcende les secteurs et doit être intégrée à tous les aspects de nos vies, allant bien au-delà des listes de patrimoines culturels.

Depuis la Déclaration MONDIACULT 2022, six priorités ont été définies : droits culturels, technologies numériques, culture et éducation, économie de la culture, culture et action climatique, ainsi que culture, patrimoine et crises. Ces priorités restent pertinentes et orientent les actions globales. Parmi les avancées notables, le cadre dAbu Dhabi, adopté en 2022, a posé les bases dune éducation culturelle et artistique systématique. De plus, pour la première fois, la culture a été reconnue comme un objectif autonome dans lAgenda 2030, affirmant son rôle dans le développement durable et les politiques économiques et sociales.

La prochaine étape majeure, MONDIACULT 2025 à Barcelone, visera à définir une vision globale de la culture au-delà de 2030. Cette conférence réunira des décideurs politiques, des représentants de la société civile, des artistes et des ONG pour discuter des nouvelles priorités, notamment la culture pour la paix et le rôle de lintelligence artificielle dans le domaine culturel. Trois enquêtes préliminaires ont été réalisées pour évaluer les besoins des États membres et de la société civile. Elles révèlent des préoccupations diverses, comme les droits économiques et sociaux dans les pays en développement, ou encore l’égalité des genres et la liberté artistique dans les pays occidentaux.

 

Dialogue avec les ONG : Préparation du programme et budget 2026-2029

Lors de cette session, les ONG ont partagé leurs réflexions pour guider l’élaboration du prochain programme et budget de lUNESCO (43 C/5). AITA a plaidé pour une intégration plus forte de la culture de la paix, en lien avec la Journée internationale de la paix. BPW a mis en avant limportance de l’éducation aux droits humains dès la petite enfance et a insisté sur la nécessité de promouvoir un apprentissage tout au long de la vie.

Lisbeth, représentante du Conseil International de la Danse, a partagé les résultats de 24 projets de danse menés dans le monde, illustrant comment la culture peut être un vecteur de paix. Elle a demandé à ce que ces initiatives soient intégrées dans les groupes dexperts travaillant sur la culture et la paix.

Les réponses de lUNESCO ont mis en lumière limportance dinvestir dans l’éducation culturelle dès le plus jeune âge. Cela inclut une collaboration accrue avec les ONG et les experts pour multiplier les initiatives innovantes et renforcer leur portée.

 

Ce dialogue a démontré le rôle incontournable des ONG dans la mise en œuvre des programmes de lUNESCO. Que ce soit dans le cadre de la Décennie des Océans ou des discussions sur MONDIACULT, leur contribution est essentielle pour relever les défis mondiaux. Lavenir de la culture, reconnu comme un pilier du développement durable, dépend dune collaboration étroite entre les décideurs politiques, les experts et la société civile. Lengagement des ONG, soutenu par des outils comme le manuel pour la Décennie des Océans, permettra de concrétiser cette vision collective.

 

Jeudi 19 décembre 

Partage de bonnes pratiques pour établir des partenariats

Introduction : Le rôle essentiel des partenariats dans les initiatives de lUNESCO

Le dernier jour de l’événement a mis en lumière les expériences et approches des acteurs clés pour construire des partenariats efficaces, en sappuyant sur des exemples concrets issus des initiatives mondiales et locales.

 

Dumitru Drumea a partagé les efforts de la Moldavie pour inclure les enfants en situation de handicap dans le système éducatif, avec le soutien d'ONG locales. Antoine Bernard, de Reporters Sans Frontières, a mis en lumière les actions de l'organisation pour défendre la liberté de la presse et responsabiliser les acteurs étatiques, notamment à travers des enquêtes sur les violences contre les journalistes. Christopher Castle a souligné l'importance de partenariats inclusifs pour promouvoir l'éducation verte et l'adaptation au changement climatique, avec des objectifs ambitieux pour rendre les écoles plus écologiques à travers 1 600 ONG et 96 États membres.

Josephine Rodgers, d'Access Agriculture, a présenté une plateforme multilingue de formation qui valorise les savoirs locaux et favorise la collaboration entre communautés pour renforcer l'entrepreneuriat. Ces initiatives montrent que des partenariats durables nécessitent un engagement local, une approche créative et un suivi rigoureux pour mesurer l'impact des projets. En combinant inclusion sociale, liberté de la presse et transition écologique, ces projets démontrent que la collaboration entre acteurs locaux et mondiaux est essentielle pour relever les défis du développement durable.

 

Conclusion : Les leçons clés pour des partenariats durables

Les exemples présentés démontrent que les partenariats réussis reposent sur une approche holistique, alliant créativité, engagement local, inclusion et suivi rigoureux. Qu'il s'agisse dinclusion sociale en Moldavie, de défense de la liberté de la presse, ou de transition écologique dans l’éducation, chaque acteur joue un rôle unique dans la réalisation dobjectifs communs. En capitalisant sur ces bonnes pratiques, lUNESCO et ses partenaires peuvent continuer à maximiser leur impact au service du développement durable et de la justice sociale.

HUB des ONGS 

Lors de cette session, certains ONG ont pu se présenter et partager leur objectifs et ce qu’ils ont accomplis, parmi elles : 

  • ICORSA – Gianna Avellis
  • CCIVS – Hani Nurlina
  • LOMEP Mondiale – Lisbeth Gouin, Gilles Pétreault et Mercedes Mayol Lassalle
  • IAESTE – Olga Legacka
  • SDG Academy (from SDSN Association) – Isabela Joia and Patrick Paul Walsh
  • Pan African Writers Association (PAWA) – Wale Okediran
  • International Council of Associations for Science Education (ICASE) – Declan Kennedy and Teresa Kennedy

Gilles Pétreault, Représentant de l'OMEP auprès de l'UNESCO

  • LAgence Universitaire de la Francophonie (AUF) – Emilian Cioc and Gabriele Druetta 
  • International Federation of Medical Students' Association (IFMSA) – Lucía Pérez Gómez and Michelle Lam
  • UNIMA Internationale – Terence Tan and Franziska Vömel
  • International Association for Counselling (IAC) – Naoise Kelly, Bill Borgen, and Roberta Borgen
  • ANSO – Shuwen Xu
  • Institute for the Study of Knowledge Management in Education (ISKME) – Lisa Petrides
  • La Fondation Marocaine du Préscolaire – Nisrine Ibnabdeljalil
  • New Humanity – Chantal Grevin 

 

Résultat des élections 

Nous voudrions enfin féliciter les différents membres élus aux élections : 

  • Présidente de la conférence : Svetlomira Stoyanova.

 

  • Comité de Liaison - ONG ayant le statut dassociation :
    • Associated Country Women of the World (ACWW)
    • Conseil International de la Musique (CIM) / International Music Council (IMC)
    • Rotary International

 

Comité de Liaison - ONG ayant le statut de consultation :

  • Association Internationale pour l'Échange d'Étudiants en Vue de l'Acquisition d'une Expérience Technique (IAESTE)

 

Ces organisations joueront un rôle important dans les initiatives et les travaux futurs, contribuant ainsi au succès de la collaboration des ONG avec l'UNESCO.